SEX

Du sexe par-ci, des culs par-là, on en voit partout. On nous balance du sex dans tout et n’importe quoi, comme si notre humanité se limitait à forniquer. Sérieusement, c’est comme si le plaisir ultime, celui qui fait tout vibrer, ne pouvait exister qu’entre deux jambes ou dans un lit. Mais c’est totalement faux. Le sexe, c’est cool, c’est agréable, mais il y a une infinité d’autres choses tout aussi dingues, voire plus enrichissantes. Lire un bon livre, manger comme un roi, voyager pour voir le monde, ou simplement avoir une discussion qui te fait réfléchir jusqu’à 3h du matin, ça, c’est du plaisir aussi.

Le vrai plaisir, il se cache dans une multitude d’actes, dans des petits moments de bonheur qu’on néglige souvent parce qu’on est trop occupés à courir après le dernier gadget ou la dernière conquête. Il suffit juste de vivre, d’ouvrir grand les yeux, de s’autoriser à profiter de ce qui est là, tout autour. Parce que croire que le seul plaisir valable, c’est celui qui se résume à la jouissance sexuelle, c’est comme dire que la meilleure pizza du monde, c’est la trouvaille du drive-in à 2h du matin. Non, y’a plein d’autres saveurs à découvrir.

Et voilà où on en arrive : en arborant ce pull de 280 grammes de coton, on dit non à cette idée toute faite qu’on ne peut trouver la vraie joie que dans la consommation, le pouvoir et la fornication. On rejette cette vision étriquée qui réduit notre humanité à une pulsion primaire. On préfère voir le plaisir comme un vaste horizon, une aventure à vivre dans plein d’aspects de notre existence, pas seulement dans le lit ou dans la chambre d’hôtel.

Parce qu’au fond, le plaisir, il est partout. Dans un rire sincère, dans un regard qui en dit long, dans un moment de partage authentique. Il ne se limite pas à ce que la société essaie de nous vendre comme étant le sommet de la jouissance. Alors, on pourrait dire : « Et si on arrêtait de courir après le fantasme qu’on ne peut être heureux qu’en jouant avec nos instincts ? » La réponse, c’est oui. Vivre, profiter, se réinventer… ça, c’est la vraie recette du bonheur.